AVERTISSEMENT

Outre les recherches personnelles de l'auteur et de son fils Bernard, essentiellement dans le département du GERS et des Hautes PYRÉNÉES, et les archives militaires de l'armée ou la marine, cette synthèse des connaissances sur le patronyme "LOUIT" est basée sur le très important travail effectué par Joseph DURAND (fils de Stéphanie LOUIT AH05) dans les années 1920 concernant les descendants de Guiraud (AA04) à BORDEAUX, et les précieuses contributions de Marie-Thérèse MALAFAYE (fille de Suzanne LOUIT AJ23) et Daniel LOUIT (AJ27) pour BORDEAUX, Marie-Françoise LOUIT (CH29, épouse AZZOLA) pour JÉGUN, Me Bernard LOUIT (PG12) et Claude DIEUZEIDE pour SOMBRUN, Alain LOUIT (PF37) pour MADIRAN, Gaston LOUIT (UC18) pour MOMÈRES, André LOUIT (SA19) pour LANSAC, Jacques LOUIT (SB11) pour AUREILHAN et tous les aimables correspondants qui ont bien voulu communiquer leurs savoirs. Qu'ils en soient vivement remerciés.

La présente généalogie ne concerne que le patronyme "LOUIT" : La descendance des filles n’y est donc pas prise en compte, sauf si elles ont transmis le nom ou que, pour une raison quelconque, le nom se soit maintenu ; ni l'ascendance par les femmes.

Cela n’étonnera personne que les auteurs se soient, au début, plus particulièrement attachés à la recherche de leurs propres ancêtres et la descendance de ces derniers. Ce faisant, ils ont trouvé de nombreuses personnes qu’ils ont, dans nombre de cas, regroupées en familles mais sans toujours parvenir à rattacher les unes ou les autres à la leur, .... et quelques porteurs du nom qui l'ont acquis indirectement.

L'essentiel des recherches dans le Gers a été mené par Bernard LOUIT de 1984 à 1986 puis Henri LOUIT après 1998 ; dans les Hautes Pyrénées par Henri LOUIT à partir de 1997 en s'attachant surtout à la période antérieure à 1800, dans l'espoir de trouver une relation entre les familles des deux départements : ceci explique quelques lacunes dans les années suivantes ; on pourrait aussi s'étonner d'incertitudes dans un passé récent mais l'État Civil n'est pas accessible au commun des mortels pour les cent dernières années. En particulier, certaines familles considérées comme "éteintes" vers 1900 ne le sont peut être pas.

En remontant dans le temps, les actes d’état civil (de l’État après la Révolution, de l’Église sous la Royauté) disparaissent, et il ne reste plus pour poursuivre que les actes notariés (contrats de mariage, actes d’achat ou de vente, testaments... ) ou les documents fiscaux ou de police. La limitation vient alors, vers le début du dix-septième siècle, de la langue notariale et surtout de l’écriture qui deviennent ardues à déchiffrer pour un non-spécialiste. De plus, les filles sont difficiles à trouver, n’apparaissant généralement pas nommément dans ces actes où elles sont représentées par leur mari, pas toujours connu comme tel ; enfin la même personne est désignée par la forme tantôt gasconne, tantôt française, (ou latine) de ses nom ou prénom.

Une autre difficulté d’identification vient du grand nombre de prénoms identiques, le même étant porté par plusieurs personnes de la même génération, et / ou de la même famille, et de l’habitude de donner les mêmes prénoms aux puînés d’enfants (décédés ou non) ou encore de lits successifs.

De plus, les actes notariés nous informent sur l’existence d’une personne à un moment donné et peuvent nous permettre de retrouver, en particulier dans les successions ou les testaments, des membres de la famille et l’ordre de primogéniture des garçons, (les filles sont rejetées à la suite) ou du degré de parenté par l'ordre d'énumération (pas toujours rigoureux), et d’avoir une idée des dates de mariage (contrats) ou de décès (testaments) mais ne fournissent rien quant aux dates de naissance. Enfin ces actes ne concernent que des personnes ayant du bien ou occupant une position sociale importante, les autres demeurant généralement inconnues.

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